Eros en son absence – Sandrine Willems

J’ai d’abord découvert l’actrice, Sandrine Willems, dans son interprétation pour Audiolib de Mal de pierres de Milena Agus, j’avais adoré cette re-lecture et je vous en parlais ici. A l’occasion de cet article, Mina s’est empressée de me faire remarquer pour mon plus grand bonheur que Sandrine Willems est aussi écrivain. Sur ses conseils, j’ai emprunté Eros en son absence à la bibliothèque du quartier.

Une aventure érotique sur fond de musique de Bach, a priori de beaux ingrédients pour me séduire. De fait, les premières pages d’Eros en son absence sont délicieuses, l’auteur joue avec les métaphores sur l’instrument du violoniste, tout en finesse et fluidité. L’aventure perd toutefois de son charme, à mon sens, lorsque notre protagoniste, une jeune trentenaire en mal de vivre…

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…s’éprend d’une critique musicale de l’âge de sa mère. Homosexualité frisant l’inceste au programme… L’écriture de Sandrine Willems a beau rester attrayante, le sujet l’est de moins en moins, à moins que l’amour ne reprenne le dessus.

Une lecture en demi-teinte pour moi, mais une auteur à découvrir encore, sur d’autres thèmes, très probablement. Une littérature érotique aussi, qui malgré ces bémols et l’ambiguïté du sujet, n’est ni obscène ni vulgaire, mais nécessite un peu de recul.

Un grand merci à Mina pour ce conseil hors de mes sentiers battus.

5 réflexions au sujet de « Eros en son absence – Sandrine Willems »

    1. Moglug Auteur de l’article

      Merci pour ton commentaire ! J’ai lu très peu de littérature érotique jusqu’à présent et je me demandais si mes réticences venaient de moi ou de la manière dont le sujet est abordé ici 😉

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  1. Mina

    Merci d’avoir suivi mon conseil, en tout cas, même si ce n’est pas une franche réussite. De l’auteure, j’ai aussi lu « Una voce poco fa », agréable mais moins marquant à mes yeux, qui te plairait peut-être davantage.
    Comme toi, j’ai moins apprécié le passage que tu cites, ou plutôt avais commencé à décrocher de l’histoire, mais la fin a su me rattraper et me laisser une bonne impression de l’ensemble. Il me semble que chaque composante (musicale, érotique et mystique) prenait le pas successivement sur les autres et que chaque partie du roman était donc nécessaire à la mise en valeur des autres.

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    1. Moglug Auteur de l’article

      Tu l’as visiblement lu beaucoup plus attentivement que moi. Je suis complètement passée à côté de la dimension « mystique », ou alors elle ne me laisse aucun souvenir… Je me souviens avoir aimé aussi la fin, mais le « creux » du milieu d’ouvrage était trop long à mon goût.
      Una voce poco fa est disponible à la bibliothèque de la Part-Dieu, génial ! Je regarderai ça à mon retour de vacance, la quatrième de couverture donne envie en tout cas 😀
      Mine de rien, j’ai beaucoup aimé le style de Sandrine Willems !

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