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Les braises – Sándor Márai

9782226076281gIl est de ces livres qui vous font dire « voilà pourquoi je lis ». Pour des centaines de romans ratés, une seule lecture comme celle-ci vous fait penser que vous n’avez pas perdu votre temps. Si les livres « ne contiennent que des mots et des mots et non pas la vérité » – pour reprendre Sándor Márai – Les braises pourrait bien avoir la prétention de faire exception à la règle. Rien de moins.

Je devais lire ce roman hongrois dans le cadre d’une lecture commune pour le challenge Lire le monde et j’ai pris du retard… beaucoup trop ! Les braises est un huis clos autour de l’âtre d’un château du siècle dernier entre deux amis d’enfance déjà âgés qui se retrouvent après des décennies de séparation. Leur conversation acerbe s’étale tout au long de la nuit, dévoilant progressivement au lecteur les nœuds et les rouages d’une relation dense et complexe que les années d’absence n’ont pas appauvrie. Entre amour et trahison, les deux hommes en viennent à définir leur vision de l’amitié au sens le plus noble du terme. Sándor Márai, à mes yeux, réussit à mettre en scène et en mot le sens de l’existence tel qu’il se révèle pour ses deux protagonistes, jusqu’à lui conférer un caractère universel. Ce récit m’a profondément marquée et m’amène à réfléchir intimement à la profondeur des relations que je peux nouer dans ma propre vie. Il m’ouvre des perspectives et m’invite à questionner d’éventuelles rancœurs ou trahisons, à revoir ma notion de fidélité ou de culpabilité. Les braises est une lecture extrêmement riche et pleine de sens qui offre au lecteur une réflexion approfondie sur toutes les émotions qui traversent un homme, à l’échelle d’une vie.

Je vous livre un extrait que j’espère suffisamment significatif :

« – Mon père estimait encore que l’on devait l’amitié comme un service. L’ami, pas plus que l’amant, n’a le droit d’exiger la récompense de ses sentiments… il ne devrait pas considérer comme surnaturel l’être choisi mais, connaissant les défauts de celui-ci, il devrait l’accepter avec ses défauts et toutes les conséquences de ces défauts. Ce serait l’idéal… et je me demande souvent si dans cet idéal, il vaudrait la peine d’être un homme et de vivre ? […]

Je me suis demandé si un ami qui nous a déçu, parce qu’il n’était pas un véritable ami, doit être blâmé pour son caractère ou pour son manque de caractère ? A quoi sert une amitié dans laquelle nous n’apprécions réciproquement que la vertu, la fidélité et la constance ? N’est-il pas notre devoir de rester aux côtés aussi bien de l’ami infidèle que du fidèle, prêt à nous sacrifier ? […]

Je me suis souvent demandé si la véritable essence de tous les liens humains n’est pas le désintéressement qui n’attend ni ne veut rien, mais absolument rien de l’autre et qui réclame d’autant moins qu’il donne d’avantage. Lorsque l’on fait don de ce bien suprême qu’un homme peut donner à un autre homme, je veux dire la confiance absolue et passionnée, et lorsqu’on doit constater que l’on n’est payé que d’infidélité et de bassesse… a-t-on le droit d’être blessé et de crier vengeance ? […]

Mais celui qui est offensé et veut se venger, l’homme déçu, trompé et abandonné, était-il vraiment un ami ? … Vois-tu, ce sont les questions auxquelles je me suis efforcé de répondre quand je suis resté seul. La solitude ne m’a naturellement pas apporté de réponse. »


Les braises – Sándor Márai
traduit du hongrois par Marcelle et Georges Régnier
Albin Michel, 1995, 190 p.
Première traduction française : Buchet/Chastel – Corrêa, 1958
Edition originale : A gyertyák csonkig égnek, 1942


Challenges concernés

Challenge Multi-défis 2016 : un livre qui m’a marquée

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Top Ten Tuesday #5 – Les 10 livres que vous offririez à un.e ami.e

Héhé ! Ce thème hebdomadaire du Top Ten Tuesday m’inspire… Le plus difficile est de choisir ces fameux dix livres qu’il me semblerait bon d’offrir. C’est parti !

9782330031022Le mur invisible – Marlen Haushofer

Sans originalité, je vous en rebats les oreilles depuis de longs mois et je l’offre ou en parle dès que l’occasion se présente. Le mur invisible m’a profondément marquée, j’y aime l’indescriptible évolution du personnage principal, son isolement, son humanité, son rapport à la nature et aux animaux, le style de l’auteur très fluide et qui a le don de tenir le lecteur en haleine avec presque rien en apparence. Mon retour de lecture est ici.

41-tb1zuufl-_sx301_bo1204203200_La horde du Contrevent – Alain Damasio

Je réserve ce titre aux lecteurs acharnés qui n’ont pas peur de se confronter physiquement à leur livre, aux amateurs de science-fiction amoureux des lettres, aux illuminés en quête de sens, aux combattants de l’absurde… rien que ça ! Mon billet ici.

51wc2b2er1rl-_sx195_Pourquoi nous aimons les femmes – Mircea Cărtărescu

Je dois cette découverte à Sandrine et à ses rendez-vous autour de l’Europe des écrivains. Pourquoi nous aimons les femmes est un recueil de nouvelles qui relate les rapports aux femmes de l’auteur à différents âges de sa vie, avec beaucoup de sensibilité, parfois d’humour envers lui-même, de tendresse, de lucidité, de naïveté, selon les jours et selon la femme. Mon avis est ici.

kokantzis-gioconda-1Gioconda – Nikos Kokàntzis

Gioconda est une petite perle grecque, unique publication de son auteur, je la réserve aux romantiques. Cette histoire d’amour adolescente à la sensualité exacerbée sur fond de seconde guerre mondiale est un délice… Je vous en parlais ici.

cvt_a-la-croisee-des-mondes-tome-1-les-royaumes-du-n_28841A la croisée des mondes – Philipp Pullman

Là où d’autres ont grandi au rythme de Harry Potter, je préférais suivre les pas de Lyra et son dæmon à l’aide d’une mystérieuse boussole d’or. Les univers d’A la croisée des mondes m’ont intimement influencée et j’aurais plaisir à les faire connaître à mon tour aux adolescents de mon entourage. J’ai d’ailleurs terriblement peur de relire ces trois volumes, résisteront-ils à l’œil critique de l’adulte ?

u9782330051228Les sentinelles des blés – Chi Li

J’ai découvert cet auteur chinoise récemment et j’ai apprécié à la fois la simplicité du style et l’extrême sensibilité du contenu. Je l’offrirai volontiers à toute personne en mesure d’en apprécier la subtilité et la douceur. Mon billet est ici.

album-cover-large-26949Le piano oriental – Zeina Abirached

Reçu pour mon anniversaire, Le piano oriental est devenu ma ressource-cadeau BD. J’ai adoré le style du dessin que je ne peux m’empêcher de comparer à ceux de Marjane Satrapi, les thématiques abordées : la poésie, la musique, les ponts construits entre l’Orient et l’Occident, entre la France et le Liban,  et surtout cette musicalité quasi-permanente à chaque vignette due aux onomatopées judicieusement choisies et mises en scène. Mon billet ici.

ac9d5-9782365200417Les chiens de l’aube – Anne-Catherine Blanc

Roman noir à l’ambiance latino-américaine, aujourd’hui épuisé, on en trouve encore quelques exemplaires dans les très bonnes librairies uniquement. Le style remarquable d’Anne-Catherine Blanc nous narre l’improbable histoire d’un concierge de maison close et nous dresse les délicieux portraits de ces travailleuses de la nuit. Mon avis complet ici.

41wel-9rybl-_sx315_bo1204203200_Soundtrack – Hideo Furukawa

Reçu également pour mon anniversaire, je n’ai pas encore pris le temps de vous en parler. Soundtrack n’est pas une pépite, c’est un lingot d’or à labelliser chez Galéa ! Cette épopée futuriste de deux enfants dans un Japon miné par le réchauffement climatique est chargée de rage, de révolution, de vie, d’amour et d’espoir… Oui oui je sors les grands mots et je les pèse !

plat1mandelstamSur Anna Akhmatova – Nadejda Mandelstam

Ce dernier titre est un peu plus difficile à offrir. Je le garde toutefois sous le coude – avec Mon Pouchkine de Marina Tsvetaeva – pour ceux à qui j’aimerais faire décourvrir la poésie sans en avoir l’air. C’est grâce à ce livre notamment que j’y suis venue moi-même. Sur Anna Akhmatova est une biographie de la poétesse russe rédigée par l’une de ses très proches amies, Nadejda Mandelstam, épouse du poète du même nom.  Interdits à la publication par la censure bolchévique, les vers d’Anna Akhmatova nous sont parvenus grâce à la mémoire prodigieuse de Nadejda Mandelstam qui s’est chargée de les recopier sur papier et de les publier dès que le contexte politique le lui a permis – le livre plairait sans doute aussi aux amateurs d’histoire.

Il va sans dire que j’offre ces livres (et bien d’autres !) aux personnes que j’estime beaucoup. J’espère sincèrement que ce billet vous aura convaincu de les découvrir à votre tour.

2015 est derrière moi…

En ce 2 janvier 2016, l’heure est venue de reprendre mes déjà-presque-vieux carnets de lecture et de faire le point sur les plus marquantes. Autant vous l’avouer de suite, le choix est difficile parmi les 84 livres lus cette année, je compte 33 romans, 14 récits biographiques, 9 essais, 2 ouvrages de littérature érotique, 6 bandes dessinées, 13 recueils de poésie, 3 pièces de théâtre et 4 recueils de nouvelles. 71 de ces ouvrages ont été (ou vont être très prochainement) commentés sur le blog… J’ai effectivement du retard dans mes chroniques. J’ai tant bien que mal extrait 15 titres de cet ensemble que je peux qualifier de lectures remarquables (ma première sélection en comptait presque le double…).

Si j’ai régulièrement lu de la poésie en 2015, ce genre est beaucoup moins présent cette année dans mes coups de cœur. Je retiens un titre découvert à la charnière 2014 – 2015 qui avait échappé de justesse, pour des raisons chronologiques au bilan de l’année passée. Il s’agit de Textes d’Ombre d’Alejandra Pizarnik, une poétesse argentine que j’ai grand plaisir à relire à et conseiller à qui s’intéresse au genre.

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2015 est également l’année où je me suis (re-)plongée dans la littérature érotique. Avec seulement deux titres à mon actif, j’en propulse toutefois l’un des deux dans cette liste de coups de cœur, il s’agit du recueil de nouvelles d’Anaïs Nin, Venus Erotica, j’espère continuer à lire cette auteur en 2016.

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La littérature d’Europe de l’Est, ensuite, est à l’honneur avec quatre auteurs. Bohumil Hrabal pour la République Tchèque avec Une trop bruyante solitude,  publié et censuré  sous l’ère communiste, retrace le quotidien d’un ouvrier comprimé par l’autoritarisme nazi. Grâce à Sandrine du blog Tête de lecture et à ses rendez-vous autour de l’émission l’Europe des écrivains diffusée sur Arte, j’ai pu être initiée à la littérature roumaine à travers les écrits de Mircea Cărtărescu. Entre les deux ouvrages que j’ai lu, Orbitor et le recueil de nouvelles Pourquoi nous aimons les femmes, je suis absolument incapable de choisir ! Toujours à l’Est, du côté de la Pologne cette fois, je vous recommande chaudement Les neiges bleues dont je dois à nouveau la découverte à Sandrine (oh merci, merci !). J’ai d’ailleurs repéré ce titre, ce matin même dans la pile à lire de Jérome. Jérome, si tu lis ce bilan, tu sais ce qu’il te reste à faire. 😉
Pour pousser encore un peu notre voyage vers l’Est, je me dois de vous parler d’un auteur russe déniché sur Babelio, il s’agit de Leonid Andreïv dont l’énoooooorme recueil de nouvelles Le gouffre (et autres récits) est absolument sidérant de finesse, de tendresse, et dans le même temps de solitude et d’angoisse. Parfait pour les âmes malmenées.

Pour continuer sur la littérature étrangère, les Etats-Unis, l’Angleterre, la Colombie, et l’Inde sont également au rendez-vous de mes plus belles lectures 2015. Tout d’abord avec le classique Moby Dick, relu avec un très grand plaisir dans le cadre d’une lecture commune avec Aaliz, tristement absente de la blogosphère depuis le mois d’août dernier. Cartographie des nuages, peut-être plus connu sous le nom de son adaptation cinématographique Cloud Atlas, est un roman choral absolument impressionnant à la fois par son récit et par la maîtrise stylistique de l’auteur David Mitchell. Je ne l’ai pas encore fait, mais je ne désespère pas de vous commenter le monumental Cent ans de solitude de Gabriel García Márquez. Plus discret et extrêmement sensible, j’ai également envie de citer ici Le toit de tôle rouge de Nirmal Verma, conseillé par Marine.

L’équilibre entre littérature française et étrangère est maintenu puisque sur les 84 ouvrages lus, 41 ont été écrits par des français contre 43 par des auteurs étrangers (tous pays confondus). Malgré tout, pour la France, je ne retiens cette année que 3 livres (contre 6 en 2015). Les trois m’ont été conseillé par mon ami et libraire Julien. Il déteste que je le cite sur ce blog mais dans la mesure où il est également à l’origine de mes lectures d’Une trop bruyante solitude, de Cartographie des nuages, de Cent ans de solitude et de très nombreux autres excellents titres dont vous retrouverez mes avis en cliquant sur le tag « Julien », il est difficile de s’abstenir de le nommer. Pour en revenir à la littérature française, Julien est l’une des rares personnes à savoir me persuader de lire des polars et romans noirs. Cette année particulièrement, il m’a convaincue et complètement bluffée avec un livre d’Anne-Catherine Blanc, qu’il a par ailleurs largement défendu à Quais du polar, Les chiens de l’aubeDans un tout autre registre, il m’a offert un livre que je n’ai pas encore commenté – pour cause de trop grande implication personnelle dans ma lecture -, L’invisible dehors : carnet islandais d’un voyage intérieur de Pierre Cendors. Je n’ai jamais lu de récit de voyage aussi intime et aussi riche dans la description d’un espace intérieur. Le troisième livre écrit par un auteur français est un essai de Nicolas Cavaillès, Le saut des baleines, une apologie de l’absurde et de la liberté écrit dans une langue extrêmement technique, un ouvrage absolument hallucinant et hors norme que je vous invite à découvrir à votre tour.

Pour clore cette liste de coups de cœur 2015, j’intègre pour la première fois un roman graphique dont je vous parlais pas plus tard que la semaine dernière, Le piano oriental de Zeina Abirached.

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Enfin, et avant de vous laisser avec le bilan statistique de WordPress, je remercie les commentateurs réguliers de ce blog : Alex, Jérome, Alison qui s’est malheureusement pour nous retirée de la blogosphère, Anne et Chapitre Onze. Je remercie également les personnes plus discrètes mais avec lesquelles les échanges littéraires ne  sont pas moins riches sur le web et souvent ailleurs : Mina, Cyve, Lili, Mior dont le blog est en berne, Valentyne, Marilyne dont la présence sur Lire et merveilles me manque aussi,  Sandrine, Marine, Aaliz dont le retour sur la blogosphère ne tardera pas trop je l’espère, Maman, Kamila, Julien, Rita, Marina, Vanessa… et puis les silencieux qui passent ici sans le dire et y trouve peut-être quelque chose pour eux.

Je vous souhaite à tous une belle année 2016 !

Et laisse place aux lutins de WordPress et à leur rapport annuel. 😉

En voici un extrait :

Le Concert Hall de l’Opéra de Sydney peut contenir 2 700 personnes. Ce blog a été vu 12 000 fois en 2015. S’il était un concert à l’Opéra de Sydney, il faudrait environ 4 spectacles pour accueillir tout le monde.

Cliquez ici pour voir le rapport complet.

Mère et le crayon – Josef Winkler

Le rendez-vous de Tête de lecture à l’occasion de l’émission L’Europe des écrivains diffusée sur Arte ce 30 septembre est l’occasion pour moi de me replonger dans la littérature autrichienne que j’adore – pour le peu que j’en connais (cf. Marlen Haushofer). Josef Winkler est un écrivain qui semble avoir fait ses preuves puisqu’il est régulièrement traduit chez Verdier depuis 1993. Personnellement, la découverte m’est totale. Peu d’exemplaires étaient disponibles à la Fnac, j’ai opté pour Mère et le crayon un peu par hasard, beaucoup parce qu’il est court (feignasse ! ), un peu parce qu’il se déroule partiellement en Inde, et beaucoup pour l’écriture, argument sans concession dès les premières lignes du livre empruntées à Ilse Aichinger – que je découvre ainsi que Peter Handke aux détours des pages de Winkler.

Mère et le crayon s’appuie sur les notes de lecture d’Ilse Aichinger et Peter Handke prises par le narrateur lors d’un voyage en Inde. De ces quelques citations, il dévie et déroule les souvenirs de sa famille, ceux de sa mère et de sa grand-mère, ces femmes qui apprennent un matin que leur troisième fils, leur troisième frère est à son tour mort au front pour défendre sa patrie nazie. Josef Winkler revient sur des souvenirs d’enfance forgeant une génération, et rend ainsi hommage aux femmes de cette époque troublée. Troublée je le suis aussi à lire ces récits qui pourraient tout aussi bien prendre place dans une campagne française. La guerre est la même de chaque côté des frontières pour celles qui attendent. A vous écrire, je reprends pied dans le récit. En commençant cet article, je pensais vous parler de l’écriture remarquable de Winkler et surtout de ma saturation quant aux récits d’enfance (avec Edouard Louis, Peter Nadas, Alexis Jenni, Piotr Bednarski), surtout ceux datant des années 40. Je finis par m’en lasser aussi beaux et bien écrits soient-ils. Cela dit, en vous écrivant et en prenant connaissance aussi de la biographie de Josef Winkler, j’apprends que l’Inde est un thème récurrent dans plusieurs de ces romans (Shmashana et Sur les rives du Gange), et puis cet autre titre Cimetière des oranges amères formant un poème à lui seul, et puis cette écriture autrichienne qui file et se défile, ses phrases qui n’en finissent pas, admirablement traduites par Olivier Le Lay dont j’ai peine à vous sélectionner un extrait tellement les paragraphes s’enchaînent avec justesse et sont indissociables les uns des autres. Il est certain maintenant que je reviendrai prochainement vers Josef Winkler, sans doute pour un roman un peu moins autobiographique – ou simplement moins lié à l’enfance et à la guerre – j’ai le sentiment que j’ai beaucoup à apprendre de cet auteur et que son expérience ne peut que me faire grandir moi aussi. Bref, je m’emballe… Voilà ce que j’appelle une vraie rencontre en littérature, une porte ouverte qui m’ébauche de futures très belles lectures. J’en profite pour remercier Sandrine, sans elle je ne serai pas là à vous écrire ce soir, et vous donne rendez-vous dans quelques heures sur Twitter ou Facebook pour partager vos impressions sur #Europedesecrivain en Autriche. 😉


Mère et le crayon – Josef Winkler,  traduit de l’allemand (Autriche) par Olivier Le Lay
Verdier, 2015
Première publication : Suhrkamk verlag, 2013


Challenges et rendez-vous concernés
(cliquez sur l’image pour les détails)