Archives du mot-clé L’Esprit Livre

La ville fond – Quentin Leclerc

Livre O.V.N.I. de la rentrée littéraire 2017, La ville fond est à lire si vous ne vous laissez pas facilement séduire, si vous aimez conserver une marge de liberté, si vous n’avez pas l’esprit trop réaliste, si vous aimez être déstabilisé, si vous aspirez à un ailleurs juste de l’autre côté de la forêt, si vous détestez les avions et les T.G.V., si vos besoins sont très concrets, si vous avez l’esprit enclin à la métaphore, si vous entretenez un rapport particulier avec l’absurde, si vous cherchez une direction….

Inclassable sous des airs de récit post-apocalyptique, La ville fond invite le lecteur à suivre Bram, veuf un peu benêt, dans son habituelle expédition en ville pour acheter ses médicaments à la pharmacie. Mais aujourd’hui, le bus est en panne. Et les jours se suivent sans que le bus ne reprenne son itinéraire habituel. En effet, il semblerait que la ville fond et que toute l’organisation urbaine et péri-urbaine en soit perturbée. Et Bram n’a qu’une seule idée en tête, aller à la pharmacie acheter ses médicaments. Son obstination sereine l’entraîne dans un étrange périple qui donne à penser non-seulement sur nos modes de déplacement et de vie de plus en plus rapides, mais encore, les rencontres et événements auxquels Bram est confronté sont autant de portes ouvertes pour l’imagination du lecteur… à chacun d’y lire les métaphores qu’il voudra et toutes seront justifiées. La ville fond est un roman à plusieurs niveaux de lecture, sous de faux airs kafkaïens la question du sens des actes et de ce qui fonde l’humain y est omniprésente.

Libre à chaque lecteur d’y suivre sa route…


La ville fond – Quentin Leclerc
Editions de l’Ogre, 2017, 200 p.


 

Quinzinzinzili – Régis Messac

arbrevengeur18-2007Je cherchais un livre atypique, de quoi fuir la morosité ambiante. Quelque chose qui me réveille, me permette de passer à l’étape suivante. Une fois de plus, L’Esprit Livre a parlé : « Un post-apo, t’en lis jamais ça te changera », argument ultime pour faire faillir mon têtu froncement de nez. Et me voilà délicieusement assise en terrasse à feuilleter ce bel ouvrage au titre improbable. Pari gagné ! Quinzinzinzili, c’est le mot inventé par une horde d’enfants livrés à eux-mêmes dans un monde dévasté. Quinzinzinzili, c’est le titre donné au récit du seul survivant adulte à cette deuxième guerre mondiale qui n’avait pas encore eue lieu. Je contextualise : le roman dont je vous parle a été publié en 1935 par un certain Régis Messac, universitaire à Glasgow puis Montréal et instituteur français, prédicateur s’il en est du désastre nazi. Quinzinzinzili est hallucinant de modernité par le style employé. En témoigne l’incipit :

Moi, Gérard Dumaurier…
Ayant écrit ces lignes, je doute de leur réalité. Je doute de la réalité de l’être qu’ils désignent : moi-même. Est-ce que j’existe ? Suis-je autre chose qu’un rêve, ou plutôt un cauchemar ? L’explication la plus raisonnable que je puisse trouver à mes pensées, c’est que je suis fou.

Les premières pages du récit de Gérard Dumaurier sont le prétexte d’un état des lieux politique incroyable proche de celui que l’on observera quelques années plus tard en Europe. Désespérément proche aussi de celui que l’on observe à nouveau aujourd’hui dans le monde. Rapidement, la catastrophe apocalyptique se produit, et Gérard Dumaurier se retrouve seul avec une douzaine de mouflets, rescapés au fond d’une grotte. Aucune émotion, aucune empathie à l’égard des enfants ne transparaît des propos du narrateur. Gérard Dumaurier observe et décrit froidement… une micro-société se reconstitue, le premier meurtre, le premier viol, la redécouverte du feu, un nouveau langage, une nouvelle religion. Quinzinzinzili m’a fascinée. Ce roman pose en filigrane toute la question de ce qu’est ou pas notre humanité, il la renouvelle… au lecteur d’y répondre.


Quinzinzinzili – Régis Messac
L’Arbre Vengeur, 2011, 199 p.
Première publication: La fenêtre ouverte, collection « Les Hypermondes », 1935


 

Shakti – Stefan Platteau

61qgazz1efl-_sx195_Le mois belge s’ouvre aujourd’hui sur les blogs et j’en profite pour mettre à l’honneur le récit d’un auteur belge que j’apprécie tout-bien-comme-il-faut parce qu’il me donne le goût des littératures de l’imaginaire.

Shakti, c’est le deuxième volet d’une trilogie intitulée Les sentiers des astres. Je n’avais pas pris le temps de vous parler ici de Manesh, le premier volume, et pourtant j’avais adoré m’y plonger et (re-)découvrir les joies de la fantasie – comme on dit en français. Pour résumer très succinctement, on y suivait les aventures d’un certain Manesh, demi-dieu laissé pour mort sur une branche à la dérive sur un vaste fleuve qui pourrait être l’Amazone s’il n’était situé dans un grand nord mythologique. Sauvé des eaux par la joyeuse équipe du barde Fintan Calathyn, Manesh les accompagne dorénavant à bord de leur gabarre dans leur quête du Roi-Diseur.

L’histoire suit son court dans Shakti, les matelots ont débarqué et fuit tant bien que mal à travers une forêt enchantée. Lorsque la nuit tombe et que tout s’apaise, l’heure est propice aux récits de vie. La belle et mystérieuse Shakti, à bord de la gabarre depuis les débuts de l’aventure sur ordre du capitaine et accompagnée de sa toute jeune fille, se livre enfin et dévoile à ses auditeurs son adolescence naïve et mouvementée, ses erreurs, son fardeau…

Stefan Platteau fascine d’abord par son style, riche, élaboré, délicieux pour l’esprit ; ensuite par son imagination débordante, sa capacité à mixer les mythologies du monde entier pour recréer un univers qui lui appartient et dans lequel le lecteur se fond volontiers. Manesh invite à l’empathie, Shakti agace par sa jeunesse insolente. La femme fatale, la courtisane que l’on croyait peut-être prostituée redevient petite fille, adolescente écervelée, ou chamane à la sagesse rudement acquise. Stefan Platteau se joue des clichés, trompe les blasés, construit ses personnages étape par étape, leur donne non seulement une vie et des émotions mais surtout une évolution propre à chacun d’eux.

Chaque tome des Sentiers des astres semble être une amorce pour un monde tellement tellement plus étendu qu’il est difficile de croire que tout tiendra en une trilogie – dont les volumes parallèles commencent d’ailleurs à être publiés avant l’heure avec Le dévoreur que je lirai peut-être… mais après !

En refermant Shakti, j’en redemandais encore et maudissait cette tendance liée aux publications de fantasie à pondre des récits en plusieurs volumes, à faire attendre le lecteur, à tout laisser en suspens jusqu’à l’année prochaine ou celle d’après. Je ne devrais jamais commencer un livre sans m’assurer que tous les volumes ne soient déjà sortis ! Je peste et finalement, vous l’aurez compris, j’adore !

Rien de tel que les premières lignes en guise de mise en bouche…

Le dit de Fintan Calathyn – 1

Seizième nuit

Lichen, humus et bois mort.
J’en ai plein le ventre, les chausses et les genoux. Collés à ma peau, incrustés dans mes pores. Écrasés dans mes fibres.
La pluie d’hiver a lessivé la terre. Le tapis forestier sous mes coudes exhale sa pourriture d’écorce et d’aiguilles ; la mousse regorge d’une humidité froide qui se faufile sous ma chemise lorsque je me presse contre elle, en amant appliqué.
Nous rampons.
Moi et mes deux compagnons de raid, nous tortillons des reins pour nous fondre dans les racines du Vyanthryr. Nous nous faisons plus plats que couleuvres ; à force nous finirons par devenir limon.


Les sentiers des astres II : Shakti – Stefan Platteau
Les Moutons électriques, 2016, 345 p.


Le grand jeu – Céline Minard

Je suis désolée de lire tous les avis mitigés sur Babelio à propos de ce livre. Personnellement, j’ai adoré ! J’ai adoré la détermination de cette narratrice qui part s’exiler en haute montagne dans un abri ultramoderne, j’ai adoré ses questionnements, son entêtement à comprendre, à expérimenter, à se surprendre elle-même. J’ai adoré son non-rapport à l’autre, son premier refus des relations humaines, puis son analyse des relations humaines, son rationalisme outrancier. Son renversement de l’absurde surtout, rien de moins que ça, lorsqu’elle accepte le lâcher-prise et ré-intègre toute sa part d’humanité.

Il est difficile d’en dire plus sans trop en dire. Le grand jeu est ma première lecture de l’année et un gros coup de cœur qui pourrait bien donner le ton, dans la vraie vie, de l’année à venir et pourquoi pas des suivantes.

Si vous n’êtes pas philosophe, ce roman devrait également convenir aux amateurs d’alpinisme et de slackline – ouep ! c’est un récit ultramoderne 😉


Le grand jeu – Céline Minard
Rivages, 2016, 190 p.


Challenge concerné

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Le sillage de l’oubli – Bruce Machart

5324-cover-wake-532342f5d584bPremier roman de l’auteur traduit et publié par les éditions Gallmeister en 2012, Le sillage de l’oubli de Bruce Machart rejoint sans nul doute mes meilleurs lectures de l’année. On y suit l’histoire d’un certain Karel Skala, dernier-né d’une fratrie de quatre garçons qui deviendront à leur tour pères de famille. Dès les premières lignes du roman, on apprend la mort en couche de la mère de Karel. Le roman se construit ensuite en neuf parties qui alternent les différentes époques de manière aléatoire : l’enfance terrible des quatre enfants élevés par un père autoritaire et blessé, leur adolescence et leurs mariages joués sur une course de chevaux mémorable et centrale dans le récit, et leur vie d’adultes.

Le style de Bruce Machart est riche, précis, descriptif. Les paysages grandioses du Texas se mêlent aux pensées et souvenirs de Karel. L’auteur analyse à rebours les événements marquants d’une vie avec nuance et subtilité, ne prend jamais partie pour l’un ou l’autre protagonistes, inverse les impressions premières du lecteur et dresse un univers qui n’est jamais manichéen. Incontestablement, j’adore ce roman qui me sort de mes lectures habituelles – je lis peu de littérature américaine – et j’aime surtout ces portraits d’hommes faibles ou tendres, violents ou lâches, jamais tout à fait droits, souvent malhonnêtes, victimes jamais innocentes, orgueilleux, blessés, fils abandonnés, pères indignes et aimants, amoureux…
En comparaison, les femmes de Bruce Machart sont fortes, dignes, libres, honnêtes, mystérieuses, idéales au regard des quatre frères orphelins.

Bruce Machart a publié en 2014 un recueil de nouvelles intitulé Des hommes en devenir consacré aux portraits d’autres hommes américains hantés par leur passé. Je ne l’ai pas encore lu mais je suis curieuse de lire ce que vous en avez pensé.

D’autres avis sur Le sillage de l’oubli : Ingannmic, Krol, ClaudiaLucia et Jérome ; et sur Des hommes en devenir : Kathel, Jérome, et Krol.


Le sillage de l’oubli – Bruce Machart
traduit de l’anglais (américain) par Marc Amfreville
Gallmeister, 2013, 394 p.
Première traduction française : Gallmeister, 2012
Première publication : The wake of forgiveness, 2010


Challenge concerné

Challenge Multi-défis 2016 : Un livre présent dans ma PAL depuis plus d’un an

Le garçon – Marcus Malte #MRL16

LeVieuxJardinAW+Ce livre m’a impressionnée et fortement renvoyée aux grands classiques du XIXe siècle. Par sa forme, notamment, en nous invitant à suivre l’évolution d’un personnage central, de son enfance à sa mort. J’ai pensé assez rapidement à L’éducation sentimentale d’un certain Flaubert pour la dimension initiatique, mais aussi et surtout à L’homme qui rit de Victor Hugo, œuvre majeure de ma vie de lectrice. Les échos sont nombreux entre l’enfant trouvé et déformé que l’on nommera Gwynplaine et le garçon sans voix de Marcus Malte, entre Ursus et Brabek, entre Homo et le cheval, entre les amours quasi incestueux des uns des autres, et puis Mazeppa… Plus j’y pense, plus la liste des similitudes s’allonge. Face à ce monument littéraire, Le garçon revêt une identité propre, moderne, en intégrant à la fois les codes des classiques du 19e siècle en commençant par ceux du libertinage, et les maux du XXème, la guerre, l’absurde, l’errance. Jusqu’au mythe de Sisyphe brillamment remis au goût du jour.

Je me sens toute petite et stupide à trop vouloir vous transmettre ce que j’aime de ce roman : à la fois son étonnante cohérence, sa complétude et l’immense variété des styles, des genres littéraires et des sujets abordés, et cette profonde humanité du garçon sans nom et surtout sans voix, qui a aucun moment ne semble en capacité d’exprimer lui-même ce qu’il vit. Le garçon renvoie aussi à ce qu’il reste de l’homme lorsqu’il est privé d’expression verbale.

Une lecture commune avec : Hélène,  Noukette, Asphodèle.

D’autres avis : Yvan, ClaudiaLucia, Zazy, Kathel, Pr Platypus, Yv, LiliGalipette


Le garçon – Marcus Malte
Zulma, 2016, 534 p.


Challenges concernés

#Matchs de la Rentrée Littéraire 2016

Challenge Multi-défis 2016 : Un livre pioché au hasard dans votre PAL

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Le cavalier suédois – Leo Perutz

41rqk6p8zrl-_sx331_bo1204203200_Direction la République Tchèque à la suite de Sandrine pour le challenge Lire le monde. Je n’en suis pourtant pas à ma première lecture tchèque (ou austro-hongroise) – Franz Kafka et Bohumil Hrabal font partie des auteurs qui m’impressionnent – je n’en suis pas non plus à ma première rencontre avec Leo Perutz. J’ai lu il y a déjà quelques années La nuit sous le pont de pierre. Je me souviens avoir aimé et je suis pourtant absolument incapable de me remémorer l’histoire. Pour être sincère Le cavalier suédois me fait un peu le même effet. Je n’ai aucune mauvaise critique objective, le style est brillant, la narration bien construite, riche en rebondissements variés, en personnages hauts en couleurs, en valeurs humaines et fourberies de tout genre… Et pourtant, je me suis globalement sentie très peu concernée. J’ai tout de même accroché au récit sur les derniers chapitres – mes élans de midinette ont été rassasiés par les dilemmes amoureux de notre pseudo-Tornefeld sans doute. J’ai véritablement adoré la chute qui m’a volontiers incitée à revenir au prologue, une deuxième lecture aurait sans doute été bénéfique – si j’avais été adepte des relectures.  Je m’emballe en écrivant ce billet et me sens incapable de justifier cette dispersion constante qui m’a poursuivie pendant les trois premiers quart de ma lecture… Le contexte, la fatigue, les transports, l’effet post-Bojangles aussi, que sais-je ?

Pour les curieux, l’incipit du roman est ici.


Le cavalier suédois – Leo Perutz
Libretto, 2011, 214 p.

Traduit de l’allemand par Martine Keyser
Première traduction française : Phébus, 1987
Première publication : Der schwedische Reiter, Paul Zsolnay Verlag, Wien, 1936


Challenges concernés

Challenge Multi-Défis 2016 un roman d’aventures

 

 

 

En attendant Bojangles – Olivier Bourdeaut

en-attendant-bojanglesAttention pépite ! On me l’a conseillé, je l’ai offert, on me l’a re-conseillé, je me le suis offert, aussitôt lu, dégusté, dévoré, terminé, endeuillé… qu’il est difficile d’abandonner ce livre ! Je suis en panne de lecture depuis dix jours ! Je tergiverse, controverse, détourne, retourne, tente la poésie, les essais… Aucun roman ne pourrait donc être lu après « Bojangles » ?

Le premier opus d’Olivier Bourdeaut a déjà fait 20 fois le tour de la blogosphère et des médias en tout genre, le succès est mérité c’est indéniable ! En attendant Bojangles, c’est le regard croisé d’un enfant et d’un mari sur la folie de sa mère, de sa femme. A travers cette histoire de famille, une vision complètement déjantée et libertine de la vie est dépeinte à un rythme effréné. En attendant Bojangles n’a aucune patience, il dévore chaque seconde, il jouit de tout à l’extremum, il refuse la moindre miette de monotonie ou de normalité, il frise le soleil, sombre dans les abysses… et m’entraîne dans des montagnes russes émotionnelles comme jamais un roman ne l’avait fait jusqu’à maintenant. J’ai ri à haute voix, pleuré sincèrement, et vécu intensément chaque ligne du récit.

L’incipit est ici. Je ne vous en dis pas plus et recommande mille fois !


En attendant Bojangles – Olivier Bourdeaut
Finitude, 2015, 159 p.


Challenges concernés

Challenge Multi-Défis 2016 : un livre dont le narrateur est un enfant

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Mes petites emplettes… #19

Six lectures ont rythmé mon mois de mai. La cadence s’est un peu ralentie mais le bouquet n’est pas moins varié : deux ouvrages de psycho, un récit biographique, un recueil de poèmes, un roman tchèque, un autre italien… Cinq sur six m’ont interpellée, c’est ce que j’appelle un beau bilan ! Courant juin, je compte creuser encore les questions psychologiques et approfondir celle de la pleine conscience. Par ailleurs, le récit de Didier Eribon, Retour à Reims, qui venait compléter ma lecture d’En finir avec Eddy Bellegueule d’Edouard Louis, m’invite sérieusement à la réflexion. Annie Ernaux et Simone de Beauvoir devraient me permettre de suivre cette piste en privilégiant des points de vues féminins sur le retour aux sources familiales.

Qu’en est-il maintenant de mes nouvelles acquisitions ?

En bibliothèque,
j’ai notamment suivi les conseils du cercle de lecteurs de ma bibliothèque de quartier

On m’a prêté, 
une petite merveille que je déguste par avance…

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Sur les étals des bouquinistes, 
j’ai déniché un livre épuisé qui s’apparente à un hymne à la féminité, à moins qu’il ne s’agisse de nouvelles érotiques…

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Et surtout, surtout
le tome 2 des Sentiers des astres est enfin sorti en librairie ! 😀

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Mes petites emplettes…#18

Beau bilan pour ce mois d’avril puisque j’ai lu pas moins de dix livres ; cela ne m’était plus arrivé depuis plusieurs mois. Parmi eux, je me dois de vous citer les meilleurs : les Journaux 1959-1971 et les Correspondances avec León Ostrov d’Alejandra Pizarnik m’ont permis d’explorer plus avant la vie de cette poétesse argentine ; Trouée dans les nuages est une deuxième rencontre à nouveau réussie avec l’auteur chinoise Chi Li ; j’ai lu Les braises de Sándor Márai mais j’ai manqué le rendez-vous du 6 avril autour du challenge Lire le monde – cela dit ce roman est une pure merveille – ; exceptionnellement, je me suis tournée avec plaisir vers la littérature jeunesse avec un conte de Richard Bach, Jonathan Livingston, le goéland  – merci Cyve pour le conseil ; et j’ai clos le mois en beauté avec En attendant Bojangles d’Olivier Bourdeaut.

Pour autant, je ne me suis pas retenue ce mois-ci et huit nouveaux livres sont venus remplir mes étagères !

En bibliothèque, pour commencer…


Quai du polar, mois belge et découverte de la librairie de mon nouveau quartier

m’ont fait craqué plutôt quatre fois qu’une !


Et j’ai reçu un cadeau, merci Tom !
😀

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