Tant de sang, elle avait perdu tant de sang lorsqu’il se réveilla dans des draps trempés et qu’il la trouva contre lui, recroquevillée sur le flanc, la peau moite de sueur, gémissante et un chapelet entortillé entre ses doigts crispés, Vaclav Skala sourit en pensant qu’elle venait de perdre les eaux. Il repoussa l’édredon, un cadeau de mariage que leur avait envoyé sa mère restée au vieux pays, et il embrassa Klara sur le front avant de se lever pour aller allumer la lampe. Il gratta une allumettes, et alors il les découvrit qui avait formé des traînées rouges le long de ses jambes et s’étaient collés aux poils drus de ses cuisses : les traces sombres du sang déjà à moitié séché de sa femme.
Le sillage de l’oubli – Bruce Machart [incipit]
Un rendez-vous initié par Ma lecturothèque, suivi par Georges, La chambre rose et noire, Moka, Au café bleu, Nadège, Mon univers Fantasy, La bibliothèque de Céline, A la page des livres, Livranthrope, Songes d’une Walkyrie, Lectoplum, Vague culturelle, Pousse de Gingko, et Colcoriane.
Synchronicité et Sérendipité 
Cela fait un moment que je n’ai pas participé au RDV mais je prends toujours plaisir à lire vos extraits.
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Je suis plutôt absente de la blogosphère ces temps-ci, « Les premières lignes » me permet de ne pas perdre complètement pied. 😉
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Nous avons toutes nos parenthèses… J’espère que la tienne est synonyme de belles choses chez toi et que tout va bien. Bises
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Tout va bien, merci. Une simple prise de recul, je crois.
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Cela fait du bien aussi. Tant mieux.
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Ce roman , lu il y a deux ans, reste très frais dans ma mémoire : j’avais été happée par l’histoire et le personnage principal !
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J’en suis à la moitié. Il est magnifique en effet. J’ai rapidement pensé à toi en le lisant et je viens de voir sur ton blog que tu l’avais déjà lu et commenté. 😉
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Victor Hugo et Flaubert! en voilà des comparaisons flatteuses, et un prix par-là-dessus! je vais les chercher en bibliothèque
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Je viens de retrouver ton commentaire qui était passé à la trappe ! Est-ce que tu as pu l’emprunter finalement ? Les références aux classiques de la littérature du XIXe et XXe sont fréquentes dans ce livre, et je n’ai aucun scrupule à le comparer à ces chefs-d’oeuvre. Le garçon est vraiment très complet, et à la fois très contemporain en jouant avec des références plus anciennes… bref bref bref, j’adore 😉
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Heu… je suppose que tu faisais référence au Garçon de Marcus Malte…. ? Le sillage de l’oubli est excellent aussi mais n’a rien à voir avec Victor Hugo et Flaubert…
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