En déambulant entre les étals de la librairie Passages, à la recherche du Bleu est une couleur chaude, mes yeux se sont arrêtés sur le mot du libraire accompagnant L’archéologue de Philippe Beaussant. Accroche-regard nécessaire pour une couverture plutôt neutre, voire insignifiante (cf. image jointe). Accroche ambitieuse aussi puisque le libraire en question n’hésitait pas à utiliser le terme de « chef-d’œuvre » pour qualifier ce tout petit livre. Mot valise ou véritable perle ? J’ai choisi de faire confiance au libraire en espérant qu’il n’abuse pas trop du poids de certains mots.
Ce court récit se présente comme le long monologue d’un architecte, devenu archéologue. Mortellement blessé, il revient sur les souvenirs marquants de son existence, essentiellement des rencontres faites au quatre coins du monde, au détour de l’une ou l’autre mission archéologique, rencontres-témoins de l’évolution des civilisations qu’il étudie, ou traces inaliénables de la constance de la nature humaine. Les grandes questions de l’humanité sont abordées, finement et concisément, en s’appuyant sur ces événements fondateurs d’une vie : la mort, l’amour, l’art, la musique, l’architecture, la chute ou le salut, le sens de l’existence, la condition humaine.
Je ne sais pas encore exprimer ce que je cherche en littérature mais il est évident que je l’ai retrouvé ici. Une amorce de réponse au sens de la vie, sans doute, là où Kafka, Sartre ou d’autres Camus pointeraient l’absurde pour me laisser désemparée. J’ai lu L’archéologue de Philippe Beaussant après avoir terminé la Légende des siècles. Victor Hugo est l’un des mes auteurs fétiches et il m’est souvent difficile d’enchaîner sur une lecture « à la hauteur » lorsque je referme l’un de ses livres. A l’échelle de mon panthéon littéraire, L’archéologue et L’homme qui rit s’accommodent volontiers du même barreau, et plutôt dans les étages supérieurs.
Véritable chef-d’œuvre et point de mot-valise aujourd’hui ! Il est parfois bon de suivre les conseils de nos libraires 😉
Cette chronique relève également de ma participation au Challenge ABC Critiques de Babelio.
Synchronicité et Sérendipité 
Ahhhh la librairie Passages ❤
Très franchement, ce livre ne m'aurait pas attiré de prime abord (comme tous les bouquins de cette collection d'ailleurs, je n'aime pas les couvertures et la typo) mais comme souvent, tu réussis malgré tout à me convaincre 🙂
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Dans la même collection j’ai lu Lettres à une amie vénitienne de Rainer Maria Rilke. Franchement, il ne faut pas se fier aux apparences, ce livre est aussi un vrai petit bijou 😉
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Ça m’a l’air très tentant cette affaire !
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Oh oui ! ça l’est ! N’hésites surtout pas ! De mon côté, je vais m’empresser de me procurer d’autres livres du même auteur 🙂
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Yes, une merveille de petit bouquin. Une petite perle, qui, comme beaucoup de trésors, sont souvent enfouis pour passer inaperçus… Heureusement tu as des libraires qui déterrent les trésors!
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Oh oui !! ❤
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Philippe Beaussant , » le roi Soleil se lève aussi » ? Ce gars là a une très bonne plume, je trouve. Merci pour ce repérage (mais quelle couverture hideuse…)
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Tu as lu Le roi Soleil se lève aujourd’hui ? Qu’est-ce que tu en as pensé ?
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…et bravo pour ce très beau billet …
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Merci ^^ C’est surtout le livre qui est très beau 🙂
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Oh, je l’ai lu il y’a assez longtemps …et je l’avais bien apprécié
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Bon, je me le note alors ! Je crois que L’archéologue n’est pas le dernier livre de Beaussant que je lirai 😉
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j’ai lu Philippe Beaussant il y a …..des années et j’avais aimé
je note illico celui là et vive les libraires
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C’est le premier livre de Beaussant que je lis, lequel me conseillerais-tu pour continuer ?
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Même achat à la librairie Passages il y a quelques mois… mais pour Mr ! Il l’a lu, mais moi, pas encore, d’autres nouveautés venant toujours s’intercaler ! 😉
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Je songe aussi à l’offrir à Monsieur 🙂 Ne tarde pas à trop à le lire, c’est un vrai délice de lecture !
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